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 Les aliments d'origine végétale : les facteurs alimentaires qui réduisent le risque de cancer

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tigresse
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27042012
MessageLes aliments d'origine végétale : les facteurs alimentaires qui réduisent le risque de cancer

Les aliments d'origine végétale : les facteurs alimentaires qui réduisent le risque de cancer

A- Légumes verts, légumineuses et fruits
1- Le niveau de preuve scientifique
L'effet protecteur des légumes verts, des légumineuses (ou légumes secs) et des fruits sur la plupart des cancers est aujourd'hui une certitude scientifique. De nombreuses études épidémiologiques ont montré que :
* la consommation de ces aliments est associée à une diminution remarquable du risque de développer la maladie ;
* certains fruits et légumes seraient même particulièrement protecteurs de certains cancers spécifiques d'organes particuliers.

Les études cliniques ont aussi montré que les personnes consommant très peu de fruits et de légumes sont environs deux fois plus susceptibles de développer certains cancers (voies aérodigestives supérieures, estomac, poumon et côlon-rectum) que celles consommant en grande quantité ces aliments. Ces observations sont renforcées par de nombreuses données expérimentales. Des travaux réalisés sur des modèles cellulaires, des organes ou des animaux ont montré que l'ajout de molécules chimiques isolées à partir d'aliments peut provoquer la mort des cellules tumorales par apoptose ou freiner le développement d'un cancer.

Le niveau de preuve scientifique a été jugé "probable" pour l'effet protecteur :
* des légumes non féculents, vis-à-vis des cancers des voies aérodigestives supérieures et de l'estomac ;
* des végétaux de la famille de l'ail (ail, oignon, poireau, échalote, ciboulette) vis-à-vis du cancer de l'estomac ;
* de l'ail vis-à-vis du cancer colorectal ;
* des fruits vis-à-vis des cancers des voies aérodigestives supérieures, de l'estomac et du poumon ;
* des végétaux riches en folates (ou vitamines B9) vis-à-vis du cancer du pancréas ;
* des végétaux riches en caroténoïdes vis-à-vis des cancers des voies aérodigestives supérieures et du poumon ;
* des végétaux riches en lycopène (tomate, mais aussi pamplemousse, pastèque, goyave et abricot) vis-à-vis du cancer de la prostate ;
* des végétaux riches en vitamine C vis-à-vis du cancer de l'oesophage ;
* des végétaux riches en sélénium vis-à-vis du cancer de la prostate.

Ainsi, toutes ces études ont mis en évidence, avec des degrés variables, le rôle de facteurs nutritionnels d'origine végétale dans l'initiation ou l'expression clinique des différents cancers.
Elles suggèrent donc que les légumes et les fruits ne sont pas seulement une source de vitamines, de minéraux et de fibres, mais constituent aussi une arme efficace pour lutter contre le développement du cancer.

2-Le lien avec le cancer
Les cancers des voies aérodigestives supérieures, de l'estomac et du poumon sont des cancers pour lesquels un facteur cancérigène initiateur est généralement bien connu (tabac, alcool, réaction inflammatoire à une agression physique ou bactérienne) et pour lesquels le mécanisme d'action de la protection impliquerait les microconstituants des légumes et des fruits.

L'effet protecteur des légumes et des fruits s'explique non seulement par leur faible densité énergique (la densité énergique étant le nombre de calories rapporté à la masse de l'aliment), mais surtout par leur forte densité nutritionnelle.
En effet, ils apportent une grande diversité de composants qui ont des propriétés bénéfiques, et notamment de propriétés potentiellement protectrices vis-à-vis du cancer. Ces composants sont capables d'agir de manière additive ou synergique.

La plupart des fruits et des légumes ne constituent pas des sources riches en énergie, mais ils contiennent divers composés d'intérêt nutritionnel reconnu (fibres, vitamines et oligoéléments)ainsi que des composés bioactifs non nutritifs (ou compos&s phytochimiques). La justification biologique du rôle protecteur de ces aliments est en partie à rechercher dans leur contenu en micronutriments et en composés phytochimiques. Ces composants pourraient influencer l'initiation et le développement du cancer par l'intermédiaire :
* des activités antiprolifératives et antioxydantes ;
* de la stimulation du système immunitaire ;
* de la modulation du métabolisme des xénobiotiques (composés étrangers à l'organisme) ;
* de la modulation du métabolisme des hormones.

3- Les micronutriments
Les vitamines C, E et B9 (ou folates)
La vitamine C
(ou acide ascorbique) est une vitamine hydrosoluble que l'homme ne sait pas synthétiser. C'est donc une vitamine essentielle qui doit être apportée par l'alimentation.
Elle a une action majeure comme antioxydant, c'est à dire une action "antirouille" de l'organisme : elle piège les radicaux libres. Elle est aussi capable de régénérer la vitamine E lorsque celle-ci a été transformée après des membranes cellulaires par les radicaux libres. Par ailleurs, elle inhibe la formation endogène de nitrosamines cancérigènes. Toutefois, elle devient extrêmement pro-oxydante en cas d'excès ou en présence de fer ou de cuivre libres. Ce dernier point illustre le rôle paradoxal des antioxydants vis-à-vis de la cancérogénèse : anticancérigène ("protecteur") ou promoteur ("agresseur") selon la quantité ingérée. Le danger potentiel d'une supplémentation (c'est-à-dire un apport pharmacologique sous forme de comprimés de vitamine C, par exemple) est bien réel chez une personne qui bénéficie déjà d'un apport nutritionnel suffisant en antioxydants.

Les sources naturelles de vitamine C sont les légumes et les fruits : le brocoli, les poivrons jaunes et rouges, les kiwis, les agrumes, les papayes et les fraises. La vitamine C est particulièrement sensible à l'oxydation (légumes émincés) et à la chaleur (perte dans l'eau de cuisson).

[ Les antioxydants : une action "antirouille" de l'organisme
Les radicaux libres sont présents par exemple dans la fumée mais sont aussi produits dans les cellules à partir de réactions d'oxydation. Ils ont un effet néfaste car ils peuvent altérer les membranes cellulaires mais aussi des molécules essentielles comme l'ADN et les protéines. Ils peuvent aussi entraîner des mutations géniques. Les atteintes par les radicaux libres peuvent être à l'origine du cancer ou être impliquées dans le développement de la maladie.
Les antioxydants sont capables de piéger les radicaux libres et interviennent dans les mécanismes de protection contre leurs effets néfastes. Les principaux antioxydants apportés par l'alimentation sont des vitamines (C, E, A et caroténoïdes), des minéraux (sélénium, zinc et manganèse) et des composés phytochimiques (polyphénols).]

La vitamine E (ou tocophérol) est une vitamine liposoluble et un antioxydant potentiel. Les sources naturelles les plus riches en vitamine E sont les huiles végétales (huile d'olive, de tournesol, de soja et de palme), les noix et les graines végétales.

La vitamine B9 (ou folate) est un dérivé de l'acide folique, qui joue un rôle important dans le métabolisme de l'homocystéine (un métabolite de la méthionine, un acide aminé essentiel) et dans la biosynthèse de l'ADN. Elle se trouve en grande quantité dans les légumes verts (les épinards et les salades), les agrumes et les légumes secs.

Les caroténoïdes et la vitamine A
Les caroténoïdes
sont des pigments liposolubles de couleur rouge ou orangée, synthétisés par les algues, les végétaux et certains champignons. Ils appartiennent à la famille des terpènes et comprennent des carotènes (a-carotène, b-carotène et lycopène) et xanthophylles (b-cryptoxanthine, lutéine, zéaxanthine et fucoxanthine). Le b-cartène et la b-cryptoxanthine ont une activité provitaminique A (c'est-à-dire qu'ils sont précurseurs de la vitamine A et vont être convertis en vitamine A). Ils constituent la principale source de vitamine A dans les pays pauvres, vitamine essentielle à la croissance.
Les caroténoïdes ont également une activité antioxydante et une capacité de moduler les enzymes de détoxification qui sont essentielles pour la transformation des xénobiotiques.
Les principales sources alimentaires de caroténoïdes sont les carottes, les tomates, les algues, les épinards, les laitues, les poivrons rouges, les oranges et les melons. Les végétaux les plus colorés sont les plus riches en caroténoïdes.

Le sélénium est un élément minéral complexé à des protéines sous forme de sélénoprotéines (protéines à sélénium). Il joue un rôle primordial dans le fonctionnement des enzymes antioxydantes (glutathion peroxydase, thiorédoxine réductase). Le sélénium est apporté par les produits d'origine végétale : les noix, les graines complètes, les germes de blé et les graines de tournesol.

4- Les composés phytochimiques
Les végétaux contiennent une variété très étendue de composés bioactifs non nutritifs que l'on appelle les composés phytochimiques. Ces composés déterminent les propriétés particulières des plantes. Plus de 100 000 composés phytochimiques différents ont été caractérisés : des polyphénols (flavonoïdes, acides phénoliques), des isothiocyanates (produits d'hydrolyse des glucosinolates), des composés organosulfurés, des indols et des monoterpènes.
L'effet protecteur des légumes et des fruits s'explique en grande partie par la présence de ces composés qui ont des propriétés antioxydantes et peuvent également influencer de nombreux processus biologiques, modifiant le comportement des cellules tumorales.

[Les composés phytochimiques
Les composés phytochimiques (du grec "phyto" plante) sont les molécules responsables de la couleur et des propriétés organoleptiques (affectant les organes des sens) propres non seulement aux fruits et aux légumes, mais également à plusieurs boissons et épices. L'odeur caractéristique de l'ail, le rouge de la tomate ou de la fraise ou encore la sensation d'astringence causée par le cacao ou le thé sont des caractéristiques directement associées à la présence des composés phytochimiques présents dans ces aliments. Ces composés permettent également aux plantes de se défendre contre les infections et les dommages causés par les micro-organismes, les insectes et autres prédateurs. Ils ont des fonctions antibactérienne, antifongique et insecticide. Prenons l'exemple du resvératrol. C'est une hormone végétale sécrétée par le raisin, en réponse au stress environnemental causé sur la vigne lors de son effeuillage ou à une attaque par le champignon microscopique responsable de la pourriture grise du raisin.]

5- La préparation des végétaux et la biodisponibilité des micronutriments et des composés phytochimiques
L'impact sur la santé des microconstituants des aliments d'origine végétale (micronutriments et composés phytochimiques) n'est pas seulement lié à leur nature et aux quantités consommées, mais aussi à leur biodisponibilité.

A suivre .....
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La biodisponibilité est la capacité d'un microconstituant à être absorbé (absorption intestinale), puis utilisé ou stocké :elle est liée à la structure chimique du microconstituant. La vitamine C et la plupart des polyphénols sont des composés hydrophiles rapidement absorbés et éliminés dans les urines. A l'inverse, les composés lipophiles, tels la vitamine E, les caroténoïdes ou les phytostérols, sont absorbés beaucoup plus lentement et sont stockés dans les tissus adipeux.

Les légumes et fruits consommés crus sont en général plus riches en microconstituants que lorsqu'ils sont cuits. La plupart des modes de cuisson réduisent le contenu en microconstituants des végétaux et augmentent la biodisponibilité des microconstituants. C'est notamment le cas des caroténoïdes qui sont faiblement absorbés au niveau intestinal (de 5 à 50%). Leur biodisponibilité est augmentée par la cuisson et le pressage des aliments qui les contiennent et, surtout, par la cuisson en présence d'une manière grasse, car ils sont solubles dans les graisses.

Trois exemples peuvent illustrer l'influence sur la biodisponibilité de la préparation d'un végétal.

Le premier exemple est le lycopène de la tomate. La tomate est l'une des sources les plus riches en lycopène (le pigment rouge de la tomate). La biodisponibilité du lycopène de la tomate crue est beaucoup plus faible que celle de la tomate crue, pressée sous forme de jus, de concentré ou de coulis, ou celle de la tomate cuite, sous forme de sauce.

Le deuxième exemple concerne l'ail. Les effets biologiques de l'ail sont influencés par le mode de préparation et de cuisson. Le fait d'éplucher puis de hacher l'ail libère une enzyme (l'allinase) qui conduit à la formation de composés sulfurisés, non seulement odorants (odeur soufrée de l'ail), mais aussi bioactifs et responsables des effets bénéfiques de l'ail sur la santé. La cuisson de l'ail non épluché inactive l'allinase et annule ses effets bénéfiques. En revanche, si l'ail épluché puis haché n'est pas mis à cuire immédiatement, mais seulement après 15 min de repos, les composés bioactifs ne seront pas détruits par une cuisson normale.

Le troisième exemple est celui des légumes de la famille du chou (les légumes crucifères). Les brocolis, les choux et les navets sont des sources irremplaçables de glucosinolates. Ils jouent un rôle important dans la prévention du cancer. Pour être actifs, les glucosinolates doivent être hydrolysés par une enzyme constitutive de la plante (la myrosinase), libérée quand le légume est sectionné ou mastiqué. Cette enzyme est inactivée par la cuisson. Cependant, il existe dans l'intestin une myrosinase d'origine bactérienne qui prend le relais. Les glucosinolates sont hydrolysés en isothiocyanates. Ces derniers sont des composés phytochimiques bioactifs qui agissent comme des agents anticancer.

B- Les céréales (graines), les racines, les tubercules et les plantains

1- Le niveau de preuve scientifique
Les céréales (les graines), les racines et les tubercules des plantes racines ainsi que les plantains sont des végétaux riches en fibres alimentaires. La consommation d'aliments riches en fibres est associée à une diminution du risque de développer un cancer colorectal (niveau de preuve scientifique : probable) ou de l'oesophage (niveau de preuve scientifique : limité mais évocateur).

De nombreuses études scientifiques ont soutenu l'hypothèse d'un effet protecteur des fibres alimentaires sur ces deux types de cancers. Même si la solidité des preuves avancées est variable, une alimentation riche en fibres est recommandée pour prévenir le cancer et contribue également à diminuer d'autres risques de pathologies chroniques, comme les maladies cardio-vasculaires et le diabète notamment.

Les céréales complètes (les graines entières de blé, de riz, de maïs, d'orge et d'avoine notamment) sont riches en micronutriments, en polyphénols et en acides gras essentiels qu'elles perdent lors du raffinage, c'est-à-dire de l'élimination des parties externes de la graine. Les tubercules (pommes de terre, patates douces, taros) et les racines (manioc, sagou) contiennent peu de vitamines et de minéraux mais renferment des quantités importantes de fibres alimentaires.

2- Le lien avec le cancer
Les végétaux riches en fibres sont les principales sources d'énergie alimentaire. Les fibres sont des constituants spécifiques des végétaux. Ils forment un groupe très hétérogène, scindé en deux familles :

- Les fibres "solubles" dans l'eau (pectines, gommes) que l'on trouve principalement dans les fruits ainsi que les légumes frais et secs.

- Les fibres "insolubles" (cellulose, lignines) que l'on trouve principalement dans les céréales, les racines, les tubercules et les plantains.

Selon leur nature, soluble ou insoluble, les fibres exercent des effets physiologiques différents. Elles ne sont pas digérées dans l'intestin et arrivent intactes dans le côlon où elles peuvent être fermentées par les bactéries.

Plusieurs mécanismes ont été avancés pour expliquer l'effet potentiellement protecteur des fibres sur le cancer colorectal. Les fibres augmentent le volume fécal et accélèrent le transit intestinal. En conséquence, le temps de contact des substances potentiellement cancérigènes produites au cours de la digestion (notamment les acides biliaires secondaires) avec la muqueuse intestinale est réduit. De plus, la fermentation des fibres dans l'intestin modifie la flore intestinale et produit des composés chimiques qui protégeraient la muqueuse intestinale (notamment des acides gras à courte chaîne qu'on appelle les butyrates).
 

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